Pour qu’un feu puisse se développer, il faut que les trois composants suivants soient présents :
Un des modes d’extinction est la diminution importante du taux d’oxygène en dessous de 15% par apport ponctuel d’un agent extincteur.
Les systèmes de réduction permanente du taux d’oxygène permettent d’obtenir une atmosphère ambiante dans laquelle le feu ne pourra pas se développer par adjonction d’azote.
Production de l’azote
L’azote peut être produit par :
De l’air extérieur est prélevé et traité suivant la technologie retenue. Cet air enrichi en azote (95%) est ensuite injecté dans la zone à protéger. Le taux d’oxygène dans la zone est contrôlé en permanence et ajusté afin d’obtenir la valeur recherchée.
En fonction des réglementations locales, du type de bâtiment et du risque à protéger, l’objectif de taux d’oxygène dans le local va être différent mais compris entre 17% et 14%.
Il est donc important de déterminer le taux d’inflammabilité des matériaux présents dans la zone afin de définir ce taux d’oxygène.
Le nombre, la précision et l’emplacement des capteurs d’oxygène sont essentiels dans la conception du système.
La norme NF EN 16750+A1 (Août 2020) remplace la Norme NF EN 16750 parue en septembre 2017 : Installations fixes de lutte contre l’incendie — Systèmes d’appauvrissement en oxygène — Conception, installation, planification et maintenance.
Ce document spécifie les systèmes d’appauvrissement en oxygène qui sont utilisés comme systèmes de prévention incendie en créant, dans les zones protégées, une atmosphère dans laquelle la concentration en oxygène est réduite en permanence par rapport aux conditions ambiantes. Le niveau d’appauvrissement en oxygène est défini par les risques individuels identifiés dans les zones protégées.
L’appauvrissement en oxygène est obtenu au moyen de systèmes qui fournissent un flux d’air ayant une concentration réduite en oxygène.
Une maintenance préventive est obligatoire :
Maintenance corrective :