3 Questions à … Wilson JAURÈS, Président du GEESPI
Posté le 10/02/2022
Qui êtes-vous ?
Je suis M. JAURÈS. J’ai eu une première partie de carrière dans les armées. 31 années dans les armées, dont les 21 dernières à la Brigade des Sapeurs-Pompiers de Paris (BSPP). En tant qu’officier, j’ai tenu des fonctions en compagnie d’incendie sur des postes opérationnels. Après cela, j’ai servi au bureau prévention de la BSSP du département de Paris. J’ai tenu ensuite des fonctions à l’état-major de la BSPP, tout en continuant parallèlement à assurer des missions opérationnelles.
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J’ai fait le choix en 2020, d’avoir une reconversion professionnelle et de m’orienter vers le secteur privé. L’ancien directeur de PCSI, Jean-Pierre RICHEPAIN, qui était Vice-Président du GEESPI, m’a proposé de le remplacer, car il partait à la retraite. J’ai donc rejoint PCSI le 2 mars 2020.
Aujourd’hui, je suis le directeur du bureau d’études en prévention et sécurité incendie PCSI du Groupe Artelia. PCSI fait partit du groupe Artelia qui compte 6600 collaborateurs. Je manage 20 collaborateurs et 6 métiers au sein de PCSI (un pôle préventionniste, un pôle coordinateur SSI, un pôle mandataire/rus, un pôle chargé de sécurité, un pôle formateur et un pôle sureté). Nous travaillons en France et à l’étranger.
En rejoignant PCSI en 2020, j’ai également rejoint le GEESPI. Créé en 2016, le GEESPI est le Groupement des Entreprises d’Études de Sécurité et Prévention Incendie. Il représente les bureaux d’études en sécurité incendie. J’ai d’abord été vice-président du syndicat et après avoir été élu par mes paires lors de notre dernière Assemblée Générale ; je suis aujourd’hui, Président du GEESPI.
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Quel est votre parcours professionnel ?
Je peux diviser mon parcours professionnel en 3 parties :
- Un aspect opérationnel, grâce à mes années passées en unités d’incendie et à l’état-major de la BSPP. Mes différentes fonctions m’ont permis de connaitre les contraintes des pompiers en opération et d’avoir une meilleure vision pour l’analyse de risque en sécurité incendie.
- Un aspect préventionniste : je suis titulaire du PRV2, diplôme de prévention en sécurité incendie niveau 2. J’ai pu faire de la prévention dans les unités (des commissions de sécurité) et au bureau prévention. J’ai dispensé des formations à l’ENSOSP. J’étais également membre des jurys pour concours SSIAP.
- Un aspect économique dans mes dernières années où j’ai été chef du bureau budget des pompiers de Paris. Avoir cette compétence économique est très important pour tous les acteurs du métier.
Mon parcours professionnel me ainsi permet d’avoir aujourd’hui une vision transverse du métier.
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Quelles sont vos ambitions pour le GEESPI ?
Le GEESPI doit gagner en visibilité et être plus représentatif. Pour cela, il faut aller chercher et recruter d’autres bureaux d’études en sécurité incendie.
Nous devons aussi nous organiser pour défendre au mieux les intérêts de notre métier, le métier des bureaux d’étude en sécurité incendie face aux autres acteurs. J’aimerais ainsi développer les interactions au sein du GEESPI et avoir plus d’échanges, de manière plus régulière. Il est également important de créer des synergies avec les autres groupements de la FFMI sur des dossiers importants et transverses comme celui des bureaux de contrôles.
Enfin, par le biais de la FFMI, être toujours présent lors des travaux ministériels ou interministériels afin de suivre l’évolution de la réglementation.
Deux sujets nous concernent aujourd’hui : la Loi ESSOC II et le GT interministériel Sécurité Incendie et construction bois. Il est donc important que les membres du GEESPI continuent à participer à ses travaux et aux futurs travaux qui seront mis en place.